Secrétaire en commode en acajou, filets de laiton et bronze doré, ouvrant à un tiroir et deux vantaux, les montants en caryatides de bronze doré reposant sur des pieds circulaires.
Estampille d’Alexandre Louis Bellangé (1797-1861).
Milieu du XIXe siècle.
H. 234 cm, L. 141 cm, P. 59 cm
Bibliographie :
- Sylvain Cordier, Bellangé, ébénistes - Une histoire du goût au XIXe siècle, Ed. Mare Martin, Paris, 2012, p. 568, repr.
- Sylvain Cordier, La famille Bellangé, ébénistes à Paris de la Révolution au Second Empire, thèse de Doctorat, Université
Paris IV, septembre 2009
Fils de Pierre-Antoine Bellangé (1757-1827), fournisseur officiel de l’Empire puis de la Restauration, Louis-Alexandre succède à son père à la tête de l’atelier familial en 1825. Il participa aux expositions des Produits de l’Industrie de 1827, 1834 et 1839, s’affirmant «comme l’un des premiers ébénistes de son temps et l’un des maîtres du goût historiciste décliné dans le décor mobilier». Sa production, sur une période de quarante années, se caractérise par deux principes: la persistance de l’esthétique Empire, héritée des publications de Percier et Fontaine, et l’introduction d’une esthétique ornementale tirée de l’histoire nationale dont les références semblent avoir été puisées auprès des oeuvres de la collection Revoil, entrée au Musée royal en 1828.
Bellangé s’intéressa à ce nouveau vocabulaire iconographique dès les années 1827 lors de sa première présentation à l’exposition.
Frais de vente : 30 %.
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